• Bon, les discussions de cette semaine apportent certaines remises en questions, certains doutes, certaines interrogations auxquelles il faut trouver des réponses.

    En effet la production alimentaire comme vous avez pu le constater dans l'article précédent nécessite un espace conséquent. Pour produire 1 Kilo de pommes de terre par exemple il faut donc 6m². Admettons pour être large qu"un Kilo nourrit deux personnes par jour. C'est carricatural mais pour l'instant je manque d'éléments pour faire un calcul plus précis, on va donc rester dans le global. Admettons donc. Il faut nourir ces personnes pendant 365 jours. On a donc un besoin pour nourrir ces deux personnes de 6 m² multiplié par 365 jours, donc 2190 m² soit 1095 m² par personne. Admettons que le village est composé de trente personnes. Il faut donc multiplier cet espace par 30. Pour nourrir ces trente personnes il faudra donc un espace de culture de 32 850 m², soit un peu plus de trois hectares (un hectare = 10 000 m²). Il faut y ajouter les espaces de stockage, les espaces habitables et les différentes structures, plus un peu d'espace libre pour la vie du village. On arrive donc à un espace nécessaire entre 4 et 6 hectares au minimum. Après on peut prévoir large pour permettre un accroissement du village mais en tout cas ce qui est sur c'est que plusieurs hectares seront nécessaires. De plus sur les terrains que nous aurons tout ne sera peut être pas idéal pour la culture.

    Un an pour un avenirJe vous expose une petite idée pour essayer de "rentabiliser" de façon responsable le terrain. La permaculture est très intéressante, comme je vous l'avais précédement présentée (il me semble) la permaculture est une culture où les légumes poussent sur un humus végétal, soit une couche de matières végétales en décomposition. Soit, ce humus peut donc être installé dans des bacs.

    L'idée est très simple, la réalisation un peu plus complexe.

    Il s'agit de créer une culture en étage.
    Prenons par exemple trois bacs, ces trois bacs acceuillent une couche de terre. Sur cette couche de terre on ajoute une autre couche, cette fois-ci de déchets végétaux qui vont acceuillir les divers plants de légumes.

    Le principal problème de la culture en élevage est l'accès au soleil de chaque étage. Vous vous doutez bien que si le soleil est à la verticale au dessus de nos têtes seul le bac supérieur reçoit du soleil ce qui pose problème. Dans ce cas là il faut trouver une solution.

    D'où l'idée en question.

    Les bacs sont installés sur un poteau de chaque coté, fixés sur un pivot avec deux positions, la première à 45° par rapport au sol sur la gauche, la seconde 45° par rapport au sol sur la droite, soit un angle de 90° entre les deux positions. Cela ne règle pas le problème du soleil, voici ce qui permet de résoudre ce problème. Les poteaux aussi sont fixés sur un pivot. Ce pivot a trois positions, 45°, 90° et 135°.

    Un an pour un avenirLe schéma suivant vous montre comment le sytème fonctionne :

    Désolé je ne suis pas très habitué à faire des trucs comme ça, j'ai juste essayer de représenter une idée.

    Au centre vous voyez l'installation de profil, soit les poteaux avec les bacs en étages. Le demi-cercle représente le cycle du soleil.

    En phase 1, du lever du soleil jusqu'en milieu de matinée les poteaux sont droits, en position initiale. Les bacs eux sont dans la position 1, soit inclinés à 45° sur la gauche. A partir d'un certain moment dans la matinée il faut changer de position sinon le soleil ne touche plus tout les bacs. Du coup on passe en Phase 2.

    Les poteaux sont donc inclinés à 45° sur la droite. L'inclinaison des bacs reste identique par rapport aux poteaux, il n'y a pas à changer leur position. Cette position correspond à une période entre le milieu de la matinée et le zénith, soit midi.

    A midi il faut changer de position pour le début de l'aprés-midi. Du coup on passe en phase 3, les poteaux sont inclinés dans l'autre sens, les bacs aussi.

    En milieu d'après midi on change encore de position. Les bacs conservent leur angle par rapport aux poteaux, ce sont les poteaux qui sont replacés à la verticale.

    Les poteaux doivent donc être changés de position quatre fois. Les bacs seulement deux fois. Il est possible d'automatiser le principe ou de le faire en manuel. C'est une idée qui nous permettrait sur de petits espaces de multiplier la rentabilité par exemple sur des petits coins roccailleux où l'on ne pourrait pas planter.

    Je ne sais pas si l'idée est exploitable, si on peut ou si on voudra en faire quelque chose mais je pense que réfléchir à la réalisation du projet est maintenant plus que nécessaire et que prévoir des solutions supplémentaires n'est pas négligeable.


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  • Bonjour à tous, comme promis aujourd’hui la question que je vais aborder est très simple, végan ou pas végan. Au-delà de l’idéologie qui à mon sens est personnelle nous allons tenter d’être très pragmatiques pour répondre à cette question.

    Un an pour un avenirTout d’abord il faut noter la disponibilité topographique limitée dont disposera la communauté. Même si nous parvenons à avoir plusieurs hectares de terrains ce qui semble nécessaire (un ami me rappelait lundi qu’un Hectare c’est effectivement 10 000 m² mais que 10 000 m² ça correspond à une surface de seulement 100 m par 100 m, il nous faudra donc largement plusieurs hectares) nous devrons y installer plusieurs structures et l’espace disponible sera ainsi limité. Voici qui répond d’office à la question. Pour se représenter la chose nous allons regarder la production sur un seul hectare. Par exemple nous produisons des œufs, du pain, des légumes et des pommes de terre sur ce hectare, pour le calcul disons que nous produisons ces quatre éléments en quantité équivalente. Pour la production d’un kilo de chaque nous aurons donc besoin de 6m² + 6m² + 16m² + 44m² soit 72 m². Un hectare nous permettrait donc de produire 138 kilo de chaque. Si ce même hectare est consacré à l’élevage de bœufs de pâturage, qui nécessite 269 m² par kilo produit, nous aurons 37 kilo de viande. Soit presque quatre fois moins de nourriture.

    Un an pour un avenirLe deuxième point est lui aussi très pragmatique. Il s’agit de la quantité d’eau nécessaire. Pour produire un kilo de blé il faut en moyenne 900 litres d’eau. Pour la production de ce même kilo de bœuf il faut par contre presque 100 000 litres d’eau. Donc le rapport est rapidement fait, il faut 111 fois plus d’eau pour produire du bœuf que pour produire du blé. Pour la production de pommes de terre il nous faut donc 25 litres d’eau pour 100 g, et donc 250 litres d’eau par kilo.

    Comme je vous disais il ne s’agit pas ici d’idéologie, bien que certains d’entre nous puissent être végan par conviction, il s’agit de rationalité. Nous n’aurons concrètement ni la place ni la quantité d’eau nécessaire pour la production de viande. Nous pourrons peut être envisager des « petites viandes » telles que le lapin ou le poulet mais guère plus. Et pourtant j’adore la viande mais comme tout le monde je vais devoir m’en passer.


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  • Je suis désolé, je suis pressé par le temps je dois filer sur une enquête donc je vais essayer de vous faire un résumé top chrono de différentes discussions et d'éléments à creuser :

    Tout d'abord suite à une discussion avec un très bon ami qui nous rejoins lui aussi dans l'aventure nous avons fait le constat que nous n'avions pas les connaissances architecturales nécessaires pour affirmer que les structures que nous proposons résisteraient à toute forme d'intempérie. De ce fait on a trouvé une option qui nous semblait intéressante, utiliser la première année comme année test. En gros l'idée est très simple. La première année au lieu de construire chacun la maison de ses rêves nous construirions une dizaine d'habitations différentes, une maison-racine, une maison-arbre, une cabane de pierre sèche, une cabane de bambous et d'argile etc... Ces habitations seront ainsi soumises à une année pour voir quelques sont les points faibles et points forts de chacun, éviter les innondations, supporter des éventuelles chutes de branches, pouvoir résister au vent etc... A partir de la seconde année deux options s'offriront à nous, elles ne s'excluent pas, soit nous pourrions choisir les 3 ou 4 meilleures possibilités, soit nous pourrions tenter de mettre en évidence les points faibles et les points forts de chacune pour pouvoir faire en sorte que toutes soient viables si on les ajuste quelque peu.

    Le second constat lui aussi est simple, c'est la nécessité de survie. En arrivant sur le terrain ce ne sont pas les maisons les premières choses à bâtir. Il faut mettre en place les structures vitales, soit la production alimentaire et en eau. David va donc essayer de mettre en place une simulation semaine par semaine des nécessités pour établir une sorte de ligne de conduite, un fil rouge de la construction de la communauté. De la première semaine où l'on installera de grandes tentes pour nous accueillir temporairement à l'élaboration des maisons en passant par la mise en place des différentes structures de production alimentaire et l'arrivée en eau. Gros travail en prévision.

    Ensuite il faut prévoir un plan de financement. C'est à dire que certaines dépenses telles que les taxes foncières, la sécurité sociale, les assurances des véhicules doivent être prévues et anticipées. Il va falloir trouver des moyens de financer tout ça. Quelques idées sont déjà apparues, au delà d'une troisième plus débrouillarde deux voies semblent se dégager :
    - L'association développerait un "pôle financier" soit une structure qui nécessiterait de faire payer certaines activités proposées et donc de fixer un tarif pour ces activités, cela me gène un peu.
    - L'association resterait non gestionnaire, on créerait une association de soutien externe qui aurait pour mission de permettre de pourvoir aux besoins financiers de la première association, soit appel aux dons, recherches de subventions, éventuelles cotisations évolutives pour par exemple les parents qui souhaiteraient inscrire régulièrement les enfants à la ferme pédagogique.
    Le problème est que ces deux solutions ne sont pas envisageables avant la deuxième voire la troisième année. Il va donc falloir trouver d'autres solutions en attendant. Des idées ?

    Selon la production agricole nous pourrons également envisager de créer au sein de l'association une AMAP (association pour le maintien de la vie paysanne). Le village lui même sous forme associative deviendrait de fait un regroupement d'associations.

    J'invite également les personnes qui nous lisent à faire des recherches pour nous aider. Par exemple si nous avons des véhicules ce serait bien de développer notre propre biocarburant, comment faire ? J'avoue que nous sommes assez sublmergés par la mise en place du projet pour faire les recherches des éléments qui gravitent autour comme celui là.
    De même il faudra, poil de yak a commencé, trouver des "modes d'emploi" pour la production d'électricité, soit biogaz, éolienne, hydraulique, solaire. Comment faire, comment construire, comment minimiser les coûts ? De même il faudra stocker cette électricité, donc envisager des batteries au lithium, minimiser les pertes électriques etc. Pour ça il faudrait que certains d'entre nous se forment.

    Il faut également tenter de dresser un panel large des différentes méthodes de recyclage, recycler l'eau, les déchets, le papier etc... comment faire, quelles sont les méthodes, comment les mettre en place ?

    Un autre ami pour la bibliothèque m'a rappellé l'existence de nombreuses "bibliothèques libres" en ligne, Isatis si tu te sens de regarder, il nous enverra un certain nombre de liens d'ici la semaine prochaine, pour l'instant il m'a parlé de certains trucs comme par exemple Gutemberg Project.

    On peut également tenter la défiscalisation. Dans ce cas ce serait bien que certains fassent des recherches là dessus. Egalement si quelqu'un peu prendre contact avec des juristes ce serait bien d'avoir leurs avis et conseils. Je vais faire de même de mon côté.

    Il va falloir également envisager de mettre en place une pharmacie collective. Le stock doit commencer à se constituer à échelle individuelle dès aujourd'hui à mon avis. On ne pourra pas passer à côté.

    Pour ce qui est de la ferme pédagogique il faut également se renseigner sur les normes d'accueil, les normes d'hygiène et tout ce qui s'en suit. De ce fait si quelqu'un peu passer au rectorat poser des questions ça servira. Il faut également prendre contact avec les écolycée, voir ce qu'ils proposent comme programme etc. De même avec les centres de loisirs branchés "écolo". Qui s'en charge ?

    Enfin on a commencé à dresser le portrait des différentes sorties que nous ferions. Si véhicule on peut envisager une "tournée freegan". Simon et chloé si vous pouvez nous apporter des éléments là dessus, au delà de la simple fouille des poubelles c'est le bienvenue. Parallèlement la "recherche de sang neuf" (j'aime pas trop le terme) et la diffusion de l'information de l'existence et des modes de fonctionnement du village sont à approfondir. Si quelqu'un se sent de creuser ce terrain là et d'essayer d'envisager plusieurs possibilités ça nous ferait avancer. Ensuite il y a tout ce qui est culturel et événementiels, la participation à des festivals, l'organisations de spectacles à l'extérieur de la communauté, tout ceci est à préciser. Enfin le vidage des greniers va devoir être mis en place dès la première année avec certaines priorités :
    - la recherche de tissus, de vêtements, de chaussures
    - les meubles
    - les bouquins
    - les composants électriques
    - les matières premières (bois imputrécible, métal...)
    - les contenants (boites, bocaux de conserve etc...)
    - les moteurs et composantes mécaniques
    - la vaisselle
    - le papier et carton à recycler
    - d'autres idées ?

    Désolé cet article n'apporte pas grand chose à part toute une série de questions, j'ai déjà quelques éléments de réponse mais vu que je suis complètement en retard ça ne viendra que dans les prochains jours, à vous de jouer, publier vos réflexions en commentaires, élaborez des articles que vous m'envoyer par mail à le.mail.du.lemu@gmail.com en attendant l'ouverture du forum et si vous vous sentez de vous charger de certains des points soulevés ça nous alègera un peu le travail.

    Sur ce bonne journée et à très vite.

    Votre fidèle lémurien qui part en courant tellement il est à la bourre...


    ps : le point sur vegan ou pas vegan sera le prochain point, mais là pas le temps désolé

    2 commentaires
  • Décidément les habitués du blog ont répondu à l'appel, un deuxième article que je vous fais suivre, cette fois par Isatis, sur le projet de bibliothèque.

    Bonne lecture et n'hésitez pas à faire comme Isatis et Poil de Yak en attendant l'ouverture d'un forum dédié au projet (si vous avez des idées de nom faites nous en part)

    Le lémurien (en mode aujourd'hui c'est pas moi c'est les autres ^^)


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    Vu que c'est plus ou moins ma spécialité, et que c'est un point qui me tient à coeur, je vais vous parler de la bibliothèque collective qu'on pourra je l'espère créer rapidement. Je sais que c'est un peu idiot de parler bibliothèques avant d'avoir fini de parler chauffage, toit sur la tête et nourriture dans l'asiette, mais que voulez-vous, on se refait pas...
     
    Le premier soucis sera d'obtenir un fonds de bouquins sans avoir à les payer. En combinant différents moyens on pourrait obtenir quelque chose de correct pour tout ce qui est fiction et loisirs, par contre, pour les documentaires, ce sera pas évident... mais j'en reparle après. Voyons d'abord les différentes manières d'acquérir des livres :

    - Dons personnels
    Que ce soit les membres de la communautée, leurs amis, des inconnus... tous dons de personnes directes seraient les bienvenus. Il y a notamment l'idée de faire le tour des maisons pour proposer de vider les greniers gratuitement, il est possible qu'on ramasse des livres à ce moment-là. On peut aussi, me proposait le lému, y aller au culot et demander des exemplaires gratuits à des maisons d'éditions alternatives, même si ça a peu de chances d'avoir un retour.

    - Dons de bibliothèques
    Il faut savoir que les bibliothèques municipales organisent régulièrement (une fois par an généralement) un désherbage, c'est à dire qu'elles suppriment de la collection un certain nombre de livres selon différents critères : état, ancienneté... Certains des livres jetés sont effectivement inintéressants (documents trop vieux à l'information périmé), mais beaucoup d'autres pourrait nous être utiles (les livres de fiction notamment, assez intemporels). Certains livres sont jetés car considérés comme trop abimés, mais souvent un livre simplement usé et corné est jugé "trop abimé"... d'autres car ils sont en double, ou ne sont simplement pas très souvent empruntés et prennent de la place.
    Les bibliothèques peuvent avoir différentes politiques : soit elles donnent déjà les livres à un organisme, soit elle les pilonne (= les détruise). Quoiqu'il en soit, cette politique a été défini avec la mairie, les bibliothèques étant sous tutelle municipale, et leurs documents appartennant au domaine publique de la collectivité. Donc notre demande de dons passera forcément par la mairie à moment donnée, ou il s'agira de se faire bien voir. Je n'ai pas trouvé l'exacte démarche à suivre, je pense que le mieux serait de rencontrer les directeurs des bibliothèques assez proches géographiquement, de leur expliquer notre projet et notre demande, s'ils nous soutiennent ils pourront faire passer la requête auprès des élus municipaux et ça a des chances de marcher.

    - Récupérer des livres destinés au pilon
    Beaucoup de livres édités sont pilonnés malgré leur état neuf. En gros, quand un libraire renvoit un livre invendu à une maison d'édition, ça coûte moins cher de le détruire que de le retraiter, vérifier son état, le renvoyer en vente ailleurs... Certaines petites maisons d'éditions le font, mais toutes les grandes ne se cassent pas la tête, et c'est tous les ans 100 millions de livres neufs qui sont détruits. Cela est dû à une politique de surproduction, on édite volontairement trop d'exemplaires pour bien se montrer partout, et surtout pour avoir du stock de disponible si jamais le livre à un succès innatendu. Après, les invendus, celà coûte moins cher de les détruire que de les stocker.
    Mais comment récupérer ces bouquins ? Les lieux de pilonnage sont assez discrets, pas le genre d'endroits dont on s'amuse à divulguer l'adresse, et sont surveillés nuit et jour : dur voir impossible de se servir. On pourrait avoir un arrangement avec une personne travaillant là-bas, encore faut-il rencontrer la bonne personne, et qui acceptera de prendre le risque - car ça reste illégal de sauver des livres, et oui. Sinon, il y a l'idée de s'arranger directement avec des maisons d'éditions, avec autorisation de piocher dans leurs cargaisons pour le pilon... sauf que les grandes maisons d'éditions risquent de nous ignorer, les petites de ne pas avoir grand-chose à nous proposer voir de ne pas pilonner du tout. Et puis il faudra quand même être en mesure de se déplacer et de transporter les livres.

    - Achats à bas prix
    Avec un peu de moyens, on peut récupérer des livres pas trop usés en vide-grenier où à Emmaüs : de 50 cts à 1€ le livre, c'est abordable...

    - Achats neufs
    Si certaines activités nous rapportent suffisamment, et s'il n'y a pas d'autres priorités, on pourrait éventuellement envisager des achats de livres neufs... Mais je doute que cela arrive avant un bon nombre d'années. À réserver pour quelques livres de référence ou vraiment nécessaire je pense.


    Tout ces moyens, si réalisables (tout ça se ferait pas mal au cas par cas) pourraient nous donner un petit fond de fiction intéressant. En revanche, à part en les sauvant du pilon, aucun de ces moyens ne nous permettraient d'avoir des documentaires récents et justes (et le sauvetage du pilon est très éventuel). Il faudrait sans doute se pencher sur la solution d'internet, royaume de la libre information : mais internet dit ordinateur, dit énergie, dit connexion. Si on peut peut-être investir dans des ordinateurs à moment donnée, payer une connexion internet tous les mois serait assez contraire aux idées de la communautée. Et j'ai beau y réfléchir, je vois pas de solution, alors qu'internet sera assez essentiel pour parler de la communautée au plus grand nombre à travers un site web.

    Il y a aussi tous les autres supports que proposent maintenant les bibliothèques : CD, DVD voir encore VHS... pour diffuser ces supports on doit théoriquement avoir payé des droits, à la SACEM (Société des Auteurs et Compositeurs de Musique) pour la musique, et les avoir achetés à des organismes ayant déjà payé ces droits (colaco.fr ) pour les DVD/VHS. Alors bon, deux choses, on peut décider de s'en moquer vu qu'il y a peu de chances qu'ils viennent fouiner par ici ; et ; on aura sans doute pas télé et lecteur dvd ou cd... je pense pas pouvoir me passer de musique mais internet et l'écoute en ligne est une bonne alternative à l'achat de cd (on en revient au même problème qu'au paragraphe précédent...).

    Autre chose encore : il serait intéressant d'être abonné à quelques revues de presse, un abonnement pour tout le monde, pour continuer à nous tenir informés... mais toujours le même soucis, l'argent.


    Autre alternative, mais qui incluerait d'accepter d'une aide de l'état : la BdP, Bibliothèque Départementale de Prêt. Il en existe une par département, et sa principale mission est d'amener le livre et plus généralement la culture dans les lieux un peu démunis sur ce plan, c'est-à-dire hôpitaux, prisons, villages trop petits ne disposant pas de bibliothèques. C'est aux BdP qu'apartiennent les bibliobus qui font le tour des villages pour préter des livres. Si ils ne pourront pas nous prêter de livres comme ils en préteraient à une bibliothèque municipale vu que notre communautée ne sera pas reconnu comme une commune, il semblerait en revanche qu'on puisse bénéficier de leur aide en créant notre bibliothèque en tant que bibliothèque associative. (je ne trouve pas le texte exact disant que les bib associatives peuvent être aidés par la BdP, mais je vois des exemples ou ça s'est fait... donc à priori c'est possible).
    Si cette solution est gratuite et pratique, il faut quand même bien penser qu'il s'agit d'accepter une aide d'un organisme financé par l'état. Alors que nous voulons nous montrer indépendants et auto-suffisant, cela ne me semblerait pas être très cohérent avec nous-mêmes. Il faut y réfléchir...

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    Merci encore à Isatis pour sa contribution et ses recherches

    6 commentaires
  • Coucou les jeunes, aujourd'hui pour cette article je laisse ma place à poil de yak qui s'est un peu démené et a fait pas mal de recherches à son tour, je vous en fait profiter et je vous invite à faire de même, chaque personne qui s'implique augmente la chance de réussite du projet alors n'hésitez pas ! Son travail s'axe sur quatre onglets, les communautés existantes, une approche du terrain d'une certaine façon, l'achat de terrain, un petit annuaire des sites à explorer pour se faire une idée, la production d'énergie et enfin un petit vrac avec construction nourriture etc...

    Bonne lecture, je vais en profiter pour faire de même et regarder tout ça d'un peu plus près.

    à plus tard

    Le lémurien.




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    Exemples de communautés : (exemples choisis dans le sud de la France et encore en activité)

    Toutes sont encore en activité apparemment, même si certaines ont perdu de l’importance qu’elles avaient il y a une 20aine d’année.

    __________________________________________

    Communauté de Jansiac (la nef des fous) prés de Sisteron en région PACA

    Philosophie Inuit’ Aper Sonn (nef des fous)

    Un texte assez complet sur tout ce qui est théorique a propos de la vie en autarcie/autonomie sauf sur les points de la communication (route, téléphone) la santé (et sécu) et l‘information (livre, journaux), il on tenu 25ans quand le texte a été publié, je sais pas ce qu’il en est maintenant mais il ne semble pas y avoir de raison a ce que ça s’arrête (mis a pars le vieillissement de la population a cause du problème de l’arrivé de nouvelles personnes).
    __________________________________________

    Communautés de Longo Maï :

    Alors ça c’est un peu plus ambigu, .C’est une communauté mais multinationale (France, Suisse, Autriche et Ukraine) qui fait coopérative (en gros ils vendent une partie de leur production, c’est au seins de la communauté qu’il s’écartent du système habituel (le travail se fait par affinité, rotation des tache possible mais pas forcément souhaitée).
    Les propriétés sont classé GFA (groupement foncier agricole), ça leur permet avec leurs coopératives de contrôler les filières d’un bout a l’autre (pas besoin d’intermédiaire externe a la communauté)
    Ils organis(ai)ent et participaient aussi beaucoup à des actions « politiques »

    Ici on en parle comme d‘une secte. 
    Ici et on en parle en bien :

    (ils ont un truc pas loin de chez moi, j’irais y faire un tour)
    __________________________________________

    L’arche de Lanza (dans l’Hérault)

    Une communauté non violente d’inspiration Gandhienne (de Gandhi ^^)
    Très actif a l’époque de la lutte contre la base militaire du Larzac, solidarité avec les défavorisé, lutte contre la guerre et le nucléaire

    Pour résumer
    Pour les communautés, si la vie a l’intérieure de celles ci est un peu similaire partout (pas de salariat, pas de hiérarchie, prise de décision collective) les différence viennent surtout autour du l’autarcie (vendre les production (comme Longo mai) ou pas, conservation ou pas des notions de famille et couple, importance de la religion (Arche de Lanza), l’éducation des enfant (par la famille, le groupe ou l’école ? ).


    ---------------------------


    Quelques adresse pour trouver un terrain à acheter :

    Des Forêts :
    Forest Online, d’immenses forêts, donc assez cher (et pas grand-chose dans le sud)

    Portail des forestiers privés (plein de lien qui peuvent être utile)

    Un site d’immobilier pour chercher plus précisément (par département etc…). Les terrains sont souvent pour construire de maison ou des lotissement (donc proche des villes) mais il mérite de farfouiller, ne serait-ce que pour se faire une idée des prix et des terrains

    Le forum Olduvai « achat de terrain » d’où viennent les lien ci-dessus, et en fin de topic « devenir agriculteur pour acheter un terrain »

    Un site de vente de forêt pour les chasseur, mais qui dit chasse dit gibier donc point d’eau, bon écosystème, etc…

    Achat/Vente/recherche de forêt, point sur la fiscalité, l’achat, etc Par contre c’est souvent des Domaines immenses, donc de l’ordre du million d’euro (un peu trop pour des misérables anarchistes comme nous ^^)


    ---------------------------


    Éoliennes simplissime avec en gros une batterie et un alternateur pour la production d’électricité
    (le lien au début ne marche pas, c’est la fin du sujet qui est intéressante)


    Euh un truc pour tout ce qui concerne la puissance, la production d’électricité, le rendement, la construction des pales, etc… tout plein de schémas avec des chiffre et des calculs auxquels je suis rigoureusement hermétique malheureusement



    Un mec qui explique comment il a fait son éolienne pour 2500euros (a voir jusqu’au faire baisser le prix grâce a la récup’, entre autre) 


    Onpeutlefaire : une fiche avec schémas et explication pour faire un éolienne assez sympa, elle se referme automatiquement suivant la puissance du vent (pratique pour pas la retrouver chez le voisin en cas de tempête). Par il n’y a aucune mention de tout ce qui est production d’électricité, donc faut trouver comment raccorder l’éolienne a un truc qui produit de l’électricité dans les autres liens (le premier en particulier)

    Et ça, même si c’est pas une éolienne, ça permet de créer de l’énergie mais pas que….
    Énergie, chauffage, compost, carburant pour véhicule, eau chaude, pour un truc qui n’a pas l’air trop compliqué (de la verdure qui pourrie,  des tuyaux, des chambre a air et un réservoir). Ça doit pouvoir se faire quasiment gratuitement par la récup.
    L’homme qui tirait sont énergie des broussailles.


    ---------------------------


    Construction d’une maison en bois, paille et terre.

    C’est un forum, mais pour le plus important :
    2 mois de construction a deux pour une maison de 7m de diamètre (calculer la surface)
    4000E sans récup’,  doit être officiellement démontable pour étre autoriser sur certains terrain (non constructible je présume) toute maison est autorisé 3 mois par parcelle (a voir avec la mairie)
    Charpente dite auto portante (l’extrémité de chaque poutrelle soutient la suivante….voir les photos pour bien se rendre compte)
    + a la fin, témoignage de la résistance d’une maison en paille.

    Photos et explication pour une maison en Paille

    Petit topic sur l’isolation en carton de récup (un peu maigre, mais bon)

    Le Squat de A à Z, un fascicule pratique pour l’ouverture et la tenue d’un squat, ici c’est tout ce qui est du juridique qui pourra nous intéresser

    Un peu tout sur l’autarcie : la construction, l’eau, l’énergie, la nourriture…..

    Un forum sur l’autarcie et la survie a long terme

    En vrac :
    Nourriture :
    Grimoire des plantes médicinales (+quelques trucs de sorcière, gniarkk !!)

    Plantes comestibles.com pour…bah pour les plantes comestibles (sauvages la plupart)

    Un topic ou les gens discutent de ce qui est le mieux a élever (en gros lapin et poule,  bon rendement, facile a nourrir et a entretenir, attention au renards, sinon il y a les cailles moins chiantes de que les poules, bonne production d’œuf et attirent moins les prédateurs)

    Elevage de poules pondeuses

    Autre :

    Une liste des appareil mécaniques pour remplacer ceux électriques



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    Merci encore à poil de yak pour sa contribution et toutes ses recherches


    [si il y a des liens morts prévenez moi merci]

    2 commentaires


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